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« Revenons sur l’exploitation de la biomasse : tous ces déchets agricoles que nous avons, tous les déchets qui viennent de l’élevage peuvent être utilisés, par exemple dans des digesteurs anaérobies. Une fois cette digestion réalisée, on obtient un mélange de CO2 et de méthane. A partir de ces produits, on peut faire plein de choses : le méthane peut par exemple être utilisé pour alimenter un certain nombre de véhicules. On peut également utiliser ce méthane et même ce mélange directement pour le passer dans un groupe électrogène et produire de l’électricité et de la chaleur. » Patrick Oliva

À travers cet exemple, Patrick Oliva souhaite mettre en exergue le potentiel et l’infinie variété d’exploitation de cette richesse extraordinaire que sont la biomasse et le territoire auvergnat et qui est à notre disposition. Il est essentiel de voir que dans ce défi de décarbonation aussi forte que possible des mobilités, nous allons devoir jouer sur les deux facettes.

« Voilà plus de 40 ans que je milite pour aller vers une filière électrifiée, mais je désapprouve
totalement les propos qui laissent imaginer que demain, seules les mobilités électriques
existeraient. », affirme Patrick Oliva.

L’avenir sera fait d’une multiplicité de solutions et il est très important de ne pas oublier les capacités du moteur à combustion interne qui peut encore évoluer et utiliser des éléments de type biogaz, hydrogène, ou biocarburants…
Même si nous allons inévitablement vers une vague d’électrification, il est essentiel que nous gardions en tête cette deuxième facette d’activité qui est une valorisation extrêmement importante de notre biomasse et des potentialités des moteurs à combustion interne.

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